- Édito : #PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres
- Procès de France Télécom - Orange La procédure d’indemnisation continue jusqu’au 30 septembre
- Orange:La fin du confinement doit se conjuguer avec sécurité à tous les étages
- Orange bis : Déclaration unitaire des syndicats représentatifs à Orange
- Secteur postal : Nouvelles organisations "sanitaires" : la pomme empoisonnée de La Poste.
- Télécommunication : Face à la crise sanitaire : pour une rémunération justement méritée
- Informatique/numérique : Le virus et les affordances, Le numérique comme pandémonium de la pandémie
- Social : Manifester est un droit fondamental. Il doit être défendu
- Travail : Les visages de la Covid-19 : « Mon activité est-elle essentielle ? »
- Féminisme/discrimination : LGBTI, au travail, les discriminations doivent cesser !
- Écologie : Intimidations, plaintes, procès…, enquêter sur le secteur agroalimentaire n’est pas sans risque.
- Des chiffres pour des maux : 0 805 37 21 34, un Numéro Vert pour toutes et tous
L'humeur du jour
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Édito : #PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres
Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
- L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
- Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
- La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
- La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.
Il ne s’agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :
- Un plan de développement de tous les services publics
- Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
- Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels de populations, de répondre à la crise écologique.
Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le "jour d’après" pour
réinvestir les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et
démocratique, en rupture avec les politiques menées.
En savoir plus sur le plan de sortie de crise
Signez la pétition
Procès de France Télécom - Orange La procédure d’indemnisation continue jusqu’au 30 septembre
La commission a continué à recevoir des demandes à un rythme soutenu pendant le confinement et à travailler. La moitié des dossiers sont ceux des retraité-es.
A la demande de l’ensemble des fédérations syndicales, la date de clôture du dépôt des dossiers de saisine est repoussée au 30 septembre 2020 pour prendre en compte la situation de la crise sanitaire actuelle.
Dans un courrier de réponse à SUD, la direction confirme sa volonté d’aller vers une
réparation d’ampleur, même si, selon nous, elle interprète au minimum les conséquences du procès de France Télécom pour les salarié-es, ex-salarié-es et familles.
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Orange:La fin du confinement doit se conjuguer avec sécurité à tous les étages
La sécurité à tous les étages reste toujours d’actualité. Les technicien-nes sont en première ligne depuis le début, il a fallut que SUD dépose des Droits d’Alerte Danger Grave (ADGI) pour que l’entreprise mette en place tous les moyens garantissant la sécurité tout en nous gratifiant du terme d’action de guérilla par la voix de S. Richard. Considérer les actions de mise en sécurité des salarié-es comme des actions de guérilla était inacceptable, S. Richard avait du oublié que la sécurité n’a pas de prix.
Orange a parlé de Solidarité en interne mais ou est cette solidarité. Depuis le début de la crise des salarié-es assurent soit un travail à l’extérieur soit à domicile permettant à d’autre dont le travail à domicile était impossible de maintenir leur salaire.
Maintenant parce que la direction nous dit le monde d’après doit être comme le monde d’avant la crise on ne parle plus de solidarité pour les salarié-es obligé de rester chez eux car leur enfant n’ont toujours pas d’école, de collège ou de lycée.
Cela est inadmissible, nous, technicien-nes, agent-es en boutique, ou salarié-es en travail contraint à domicile sommes d’accord pour que celles et ceux gardant leurs enfants à domicile soient rémunéré-es sans avoir à poser de CA ou JTL.
L’après doit être différent de l’avant et l’entreprise Orange doit l’entendre
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Orange bis : Déclaration unitaire des syndicats représentatifs à Orange
Non au torpillage des négociations sous prétexte de la crise sanitaire ! Après concertation, nous, les Organisations Syndicales Représentatives (OSR) chez Orange demandons, dans l’attente du retour à une situation normale de déplacement des équipes syndicales, une reprise des négociations au sortir du confinement sur un socle limité à des sujets soit contraints par des aspects réglementaires de calendrier, soit parce qu’ils sont prioritaires de notre point de vue.
Ces négociations se réduisent à 4. D’abord, 2 négociations que nous considérons comme prioritaire :
la NAO (la négociation salariale) et la prévoyance des fonctionnaires d’Orange devant démarrer depuis plusieurs années.
Les OS réaffirment par ailleurs leur demande unanime de démarrer la négociation prévoyance AFO (Agent Fonctionnaire) avant la fin du 1er semestre, par une première séance posant le cadre de la négociation, le planning et la liste des travaux à engager.
Deux autres négociations, l’intéressement et la gouvernance de l’actionnariat salarié-e-s, ont des échéances réglementaires, respectivement fixées au 30 juin 2020 et 30 septembre 2020 au regard des contraintes de la loi Pacte, imposent de prévoir des plannings de négociation compatibles avec ces échéances.
Nous avons fait le constat collectivement qu’une négociation menée uniquement par téléphone est un constat d’échec programmé. Une négociation ne peut pas être non plus, menée au pas de charge.
Les OSR demandent à l’entreprise de mettre à disposition tous les moyens techniques (salles de réunion en physique + en parallèle, une solution de visioconférence depuis ordinateur e-buro, conférence téléphone, ainsi que l’équipement de protection envoyé en amont à l’adresse postale des négociateurs + une autorisation de déplacements employeur pour motif impérieux…) permettant de concilier le besoin impérieux de se réunir en physique sur tout ou partie de certaines négociations, par exemple la NAO, et la souplesse nécessaire aux équipes syndicales pour organiser leur participation et leur présence à ces négociations.
Secteur postal : Nouvelles organisations "sanitaires" : la pomme empoisonnée de La Poste
Nous ne savons pas à quel moment les organisations « spéciales crise sanitaires » disparaîtront car la direction de la Poste s’est bien gardée de dire à quel moment elles reviendront « à la normale » mais on peut d’ores et déjà avoir une vision des conséquences qu’elles ont ou risquent d’avoir : Premières victimes sont les emplois, les CDD et intérimaires ; Deuxième effet kiskool, début de la fin des ventes de quartiers ; Un samedi sur quatre, la pomme empoisonnée ; Vous reprendrez bien un peu de sécable ? ; et les salaires ? et la prime ?.
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Télécommunication : Face à la crise sanitaire : pour une rémunération justement méritée
Nous avons très bien entendu les messages à peine subliminaux de Stéphane Richard lors de ses dernières interviews. La crise sanitaire va ouvrir une fenêtre sur une croissance de nos activités. L’opportunité actuelle pour un acteur du secteur des télécoms est de jouer le rôle de « bon citoyen ».
Il assure la continuité des opérations du pays, des entreprises, les protège de tout arrêt intempestif du SI, réalise du remote monitoring. Il fournit également des outils de collaboration (vidéoconférence, communications unifiées ...) de façon sécurisée.
Les Telcos aident leurs clients à gérer la crise sanitaire. Et il est bien compris que ce ne sera que plus tard qu’ils pourront faire payer l’engagement, la disponibilité et le service rendu pendant la situation de crise.
Sud n’acceptera pas que durant les prochaines négociations salariales et celles touchant les éléments de rétribution, la part revenant dûment aux salari-ées soit minimisée.
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Informatique/numérique : Le virus et les affordances, Le numérique comme pandémonium de la pandémie
Tous les démons réunis. De celui de la surveillance à celui de la déshumanisation. Le monde d’après était tout entier dans le numérique du jour d’avant la pandémie. Il est étonnant ce virus. Dans ce qu’il dit, permet, autorise et légitime de notre rapport au numérique à proportion de ce qu’il interdit, ne permet plus, délégitime dans notre rapport aux autres hors numérique. Il est étonnant ce virus. Ou est-ce notre monde et nos rapports sociaux qui l’étaient avant lui et dont il ne serait, en vrai, que le révélateur ou l’accélérateur ? L’affordance effondrée. Nous invitant à en imaginer de nouvelles. Peut-être moins au départ moins insouciantes mais plus soucieuses de l’autre et de la nature.
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Social : Manifester est un droit fondamental. Il doit être défendu
La LDH appelle solennellement tous les acteurs politiques, syndicaux et associatifs à se dresser contre ce déni de droit et à intervenir pour obliger l’exécutif à ouvrir sans délai les discussions sur des solutions adaptées et permettant de concilier prévention sanitaire et liberté de manifestation.
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Travail : Les visages de la Covid-19 : « Mon activité est-elle essentielle ? »
Un questionnement sur l’utilité des activités, sans précédent à cette échelle, a émergé lors de cette pandémie. Du jour au lendemain, des millions de salarié.es ont été interdits de se rendre à leur travail, dans l’éducation, la restauration, la culture ou le tourisme. Des millions d’autres ont été placés en chômage partiel pour raisons économiques, ou assignés au télétravail. Mais environ 6 millions de salarié.es ont dû continuer à aller travailler sur leur site habituel ou leur chantier, au risque de contracter le virus dans les transports ou au travail, alors même que leur activité ne leur semblait pas forcément indispensable, du moins à court terme. À partir du moment où l’on admet la légitimité des salarié.es, et plus généralement des citoyen.nes, à débattre du caractère essentiel ou non de leur activité, fût-ce à court terme et en période d’épidémie, la subordination du travail au capital commence à être contestée dans son principe. En effet, le contrat de travail, qui organise cette subordination, exclut toute participation du salarié à la détermination des finalités de son travail, tout jugement sur le caractère socialement ou écologiquement utile de son activité.
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Féminisme/discrimination : LGBTI, au travail, les discriminations doivent cesser !
Le rapport de SOS Homophobie montre, une nouvelle fois, que les diverses formes de violences auxquelles sont confrontées les victimes, sont nombreuses. On note que les situations de harcèlements recensées représentent 40 % des témoignages, et que les discriminations sont le fait des collègues dans 53 % des cas (31 % venant du/de la supérieur-e hiérarchique)... Le rejet est la forme la plus répandue (73 % des témoignages), les insultes venant tout de suite après avec 42 %. Ce qui signifie que des plans de préventions comme des interventions dans les entreprises ne sont pas mis en place, ou sont inefficaces... Ce type d’agressions est donc quotidien et permanent, sans possibilité de les éviter. Avec des conséquences sur la carrière des personnes LGBTI : mutation subie, promotion refusée, rupture de contrat, autocensure, mise en retrait volontaire... Pour SUD, il y a nécessité d’une négociation et mise en œuvre de plan d’action (entreprises et administrations) pour lutter contre les stéréotypes de genre et toutes les discriminations qui y sont liées, avec une obligation de résultat. La formation et la prévention (du recrutement au collectif de travail) sont indispensables et relèvent du pouvoir de l’employeur pour assurer la sécurité des personnes LGBTI dans le milieu professionnel.
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Écologie : Intimidations, plaintes, procès…, enquêter sur le secteur agroalimentaire n’est pas sans risque.
Un collectif appelle à soutenir la journaliste Inès Léraud, victime de ces pratiques illégales et souvent dangereuses, afin de préserver une liberté d’informer menacée.
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Des chiffres pour des maux : 0 805 37 21 34, Un Numéro Vert pour toutes et tous
Des syndicalistes vous répondent du lundi au vendredi de 9h à 19h. Solidaires a mis en place un numéro vert pour aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits. Ce numéro, pour être accessible à toutes et tous, prend la forme d’un “numéro vert”, gratuit depuis un téléphone fixe ou portable. En complément à notre numéro vert, une FAQ et une rubrique "Coronavirus au travail" archivant nos matériels en matière de droits face à cette de pandémie.
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