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  • Édito - Suicides à France Télécom : procès en appel du 11 mai à début juillet 2022
  • Sud à Orange - Le grand désarroi : le personnel d’Orange de plus en plus déconsidéré.
  • Sud à Orange bis - NAO : une 3ème Décision Unilatérale Orange de suite, la 4ème en 5 ans !
  • Telecom : Le réseau internet n’est pas constitué que de nuages
  • Centres d’appels - Bas les casques : Une première dans l’histoire des centres d’appels au Maroc
  • Social - Coursiers « variables d’ajustement », « habillage juridique fictif » : le jugement qui condamne Deliveroo France
  • Anti-nucléaire - Quitte à lancer un débat sur le nucléaire, il semble que la question des fissures semble un peu d’actualité !
  • Théâtre - NAJE : le monde à l’envers
  • Féminisme - Égalité femmes-hommes : qui chuchote à l’oreille de Macron ?
  • Des chiffres et pas que des maux - 22 cabines téléphoniques de retour dans la ville : une première mondiale à Grenoble

Édito - Suicides à France Télécom - procès en appel du 11 mai à début juillet 2022

Après leur condamnation lors du procès en première instance de 2019 pour harcèlement moral après une vague de suicides de salariés, six dirigeants sur sept ont fait valoir leur droit d’appel. C’est un droit. Mais c’est aussi une nouvelle épreuve pour les victimes et leurs familles, alors qu’on peut se demander quels éléments nouveaux peuvent modifier la décision de justice. Nous ne pouvons que demander la condamnation des prévenus au maximum des peines prévues. Un autre choix serait un signal très négatif dans un monde du travail où l’injustice et la violence sont endémiques et où malheureusement, si la délinquance patronale recule quelque peu devant l’indignité qu’elle suscite, elle recule surtout devant la menace de sanctions qui doivent être sonnantes et trébuchantes !

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Sud à Orange - Le grand désarroi : le personnel d’Orange de plus en plus déconsidéré.

Enfermée dans une logique infernale, la direction d’Orange continue d’externaliser ses activités en faisant appel à une sous-traitance pléthorique. Pour les dirigeants d’Orange, tout est bon pour réduire les coûts et présenter un bilan apparemment avantageux à ses actionnaires. C’est cette logique qui les conduit à diminuer la masse salariale, y compris si la sous-traitance leur coûte plus cher. Car dans le bilan comptable, la baisse de la masse salariale est un élément déterminant pour faire grimper le cours des actions en bourse, même si sur le long terme, cette stratégie est suicidaire. Aussi, un énième plan de départs anticipés en retraite a été proposé aux salarié-es, et même si son contenu est loin de satisfaire celles et ceux qui peuvent y prétendre, beaucoup se sont saisi de cette opportunité pour mettre un terme à la souffrance au travail endurée depuis des années. Pour les autres, celles et ceux qui doivent rester, l’avenir est beaucoup moins rose, d’autant qu’avec le départ des ancien-nes, des savoirs et des connaissances ont disparu, sans que la transmission ne soit assurée. Pour le privé au contraire, ce sont des nouveaux marchés en perspective, mais avec du personnel pas toujours formé et le plus souvent peu expérimenté. Malheureusement, sur le terrain, la qualité du travail s’en ressent, et ce, d’autant plus que les sous-traitants sous-traitent eux-mêmes en cascade à d’autres sous-traitants. Avec la nouvelle gouvernance, il n’y a rien à attendre. Les négociations salariales n’ont pas abouti à un accord. Les augmentations collectives proposées par la Direction étaient très insuffisantes, face à une inflation de 4,8% sur un an. L’annonce d’un budget de promotion inconséquent pour les 20500 salarié-es non-promu-es depuis plus de 10 ans a montré le peu de considération pour eux-elles. Dans cette situation de tension permanente, le syndicat SUD PTT continue d’organiser la résistance contre un système qui engendre une perte de sens pour les agents, partagés entre espoir et résignation.


Sud à Orange bis - NAO : une 3ème Décision Unilatérale Orange de suite, la 4ème en 5 ans !

À nouveau incapable de proposer un accord salarial signable par une majorité d’organisations syndicales, la direction sort donc une nouvelle décision unilatérale sur les mesures salariales 2022, la 3ème de suite ! La négociation avait permis d’atterrir à un budget global de 3,3% très en deçà de l’inflation prévue pour 2022. Un seul syndicat accepte d’apposer sa signature et Orange enfonce le clou en ramenant le budget global à 3% et en baissant les augmentations collectives et le budget de promotion !

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Telecom : Le réseau internet n’est pas constitué que de nuages

Il est avant tout composé d’une infrastructure bien physique qui n’a rien de magique. Fin avril, plusieurs liens majeurs de l’infrastructure internet et de la fibre optique ont été coupés simultanément dans plusieurs régions.

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Fibre optique - dans l’enfer des télécoms

Difficultés à raccorder, sous-traitance massive, lignes coupées, clients révoltés… Malgré 14,5 millions d’abonné-es à la fibre en France (chiffres à fin 2021), soit 4 millions de plus en un an, un record, Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, a du mal à se réjouir. Elle a déclaré : « On ne peut pas imaginer avoir dépensé autant d’argent public et privé dans la fibre optique, avec autant d’espoir de progrès pour les citoyens, et avoir une déception d’usage après. »

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Centres d’appels : Bas les casques : Une première dans l’histoire des centres d’appels au Maroc

Les syndicats de Comdata au Maroc et en France se sont mis en grève le jeudi 05 mai pour contester la politique salariale de la multinationale et exiger des négociations collectives sérieuses afin de répondre aux revendications légitimes des travailleurs. La situation au sein du groupe Comdata au Maroc en dit long sur le respect des libertés syndicales dans le pays. La direction a interdit à sept responsables du syndicat de l’Union marocaine du travail (UMT) d’accéder à leur lieu de travail suite une première grève d’une demi-journée en avril. Cette tension sociale au sein de cette filiale de multinationale au Maroc suscite l’indignation parmi les syndicats de l’offshoring en France et en Tunisie.

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Et aussi la défaisance sociale en marche !

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Social - Coursiers « variables d’ajustement », « habillage juridique fictif » : le jugement qui condamne Deliveroo France

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Deliveroo pour « travail dissimulé. » Il relève l’existence d’un « lien de subordination permanent » entre la plate-forme et les coursiers de 2015 à 2017. Outre la société Deliveroo France, deux de ses anciens dirigeants ont été condamnés. Le jugement reprend nos arguments sur le préjudice collectif. Les OS "considèrent que les pratiques en vigueur au sein de la SAS Deliveroo France représentent une régression sociale sans précédent et une remise en cause de toutes les avancées sociales depuis plus d’un siècle comme les règles sur le temps de travail, la rémunération, la prise en charge des accidents de travail et l’exercice du droit syndical". C’est une excellente victoire et un vrai carton plein, que ce soit pour l’Inspection du Travail, dont l’enquête sans relâche a pu amener à ce résultat, pour les divers syndicats impliqués, dont Sud Commerces et Services IDF, mais surtout pour les 2 286 salariés victimes de l’Uberisation et plus précisément de Deliveroo en l’espèce qui pourront désormais se prévaloir de ce jugement pour obtenir leur requalification !

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Anti-nucléaire - Quitte à lancer un débat sur le nucléaire, il semble que la question des fissures semble un peu d’actualité !

Un de plus. Un huitième réacteur nucléaire d’EDF, celui de Cattenom 3 (Moselle), présenterait des fissures au niveau des soudures de son circuit d’injection de sûreté. ça n’arrange pas les affaires d’EDF. Les dates de remise en service de Flamanville 2 et de Chooz 2 ont récemment été repoussées. L’électricien a reconnu que les arrêts liés aux contrôles et la vérification de chacun des cinquante-six réacteurs français devraient prendre environ deux ans. Un travail d’ampleur qui a contraint le groupe à réviser à la baisse son objectif de production nucléaire pour 2022 à 295-315 térawattheures – le niveau le plus bas jamais enregistré depuis trente ans.

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Théâtre - NAJE : le monde à l’envers

Ce spectacle parle de la malbouffe, de la souffrance animale, de la casse de l’hôpital, de l’hôpital psychiatrique, des gilets jaunes, des migrants, de la précarité… Venez faire forum sur ces sujets à l’issue des scènes jouées. Un beau moment à partager entre personne qui en ont marre de ce monde qui traite mal les humains, les animaux et la planète. C’est le vendredi 27 mai à 20 heures et le samedi 28 mai à 15 heures à la Parole Errante à Montreuil (93).

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Féminisme - Égalité femmes-hommes : qui chuchote à l’oreille de Macron ?

Élu en 2017 avec la promesse de combattre les inégalités de genre et les violences sexistes et sexuelles, Emmanuel Macron va entamer son nouveau mandat avec un bilan très insuffisant sur les droits des femmes et des personnes minorisées. La Déferlante s’interroge sur les errements du président réélu concernant les dossiers féministes.
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Des chiffres et pas que des maux - 22 cabines téléphoniques de retour dans la ville : une première mondiale à Grenoble

22 pour le 38
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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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