- Édito - Télétravail à Orange : Une mauvaise telenovela
- Procès Lombard - Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu’ils font
- Sud à Orange - Travail détaché, choix d’entreprise discutables… SUD, avec d’autres OS, critiquent les dessous de la sous-traitance dans la fibre
- Orange - Assemblée générale : la journée des coups fourrés
- La Poste - Le groupe La Poste reconnaît le travail de personnels sans papiers dans ses unités de production… mais refuse toujours de prendre ses responsabilités
- Numérique - Un tiers des Français a renoncé à effectuer une démarche en ligne
- Social - Retraite à 65 ans : Macron prépare la guerre antisociale !
- Pognon de dingue - Les aides publiques aux entreprises privées ont augmenté trois fois plus vite que les aides sociales
- Discrimination - Pour les droits des LGBTQ+ marchons partout !
- Féminisme - Accord des gauches, l’affaire des hommes : l’entre soi masculin en politique
- Inégalités - Covid-19 : Oxfam épingle les « profiteurs » de la crise sanitaire dans un rapport
- International - Ukraine : une nouvelle loi du travail inacceptable
- Des chiffres et des maux - 1 million de caméras
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Édito - Télétravail à Orange : Une mauvaise telenovela
Les indemnités de télétravail régulier (120 €/an pour 2 jours et 180 €/an pour 3 jours) n’ont pas évolué depuis la signature de l’accord initial en 2013. Les frais engagés par un salarié dans le cadre de l’exécution de son contrat de travail doivent être supportés par l’employeur, c’est une obligation jurisprudentielle et conventionnelle. SUD et les autres OS ont demandé une réévaluation de ces indemnités. Réponse de La Direction « Orange a souhaité concentrer l’ensemble des efforts financiers sur la NAO. Donc clairement aujourd’hui, il n’y aura pas d’augmentation des primes sur le sujet ». Un courrier de revendications a donc été envoyé à la nouvelle DG. Dans l’attente de sa réponse, la négociation télétravail est ajournée.
L’histoire de cet accord puise ses sources dans les assises de la refondation, faisant suite à la dramatique période Lombard. En sont issus un contrat social et 158 engagements de l’employeur Orange, dont des actions en vue d’améliorer la fameuse « qualité de vie au travail ». Le Télétravail en faisait partie. Mais celui-ci est déjà considéré par les patrons comme un moyen de réduire encore leurs charges locatives et immobilières. La crise sanitaire a amplifié cette tendance : Un maximum de gens des métiers placés en travail à domicile d’office a finalement apprécié le concept. Si les collectifs de travail en prennent un coup, à la maison, l’ambiance thermique est à la main de chacun. Quand les enfants sont à l’école, il n’y a pas trop de bruit. Et surtout on est moins sous l’œil panoptique des open-spaces. L’employeur a vite compris que l’individualisation des situations de travail à domicile servait sa cause : déplacement de la charge financière des locaux de travail sur chaque télétravailleur, et isolement à tout crin. L’employeur Orange attend donc bien qu’un maximum de salariés optent pour ce mode d’exécution du travail, même si d’un autre côté il n’est pas simple de garder l’ascendant sur les équipes et le moyen de faire pression pour atteindre toujours plus de productivité. Elle a choisi certains outils pour l’y aider, comme Orange Collaborative, programme de déploiement de la solution. En parallèle, certaines entités piétinent allègrement les accords d’entreprise. Toutes les organisations syndicales ont demandé à la directrice générale de conférer des droits à tous les télétravailleurs au sein de notre groupe qui soient cohérents avec les nouvelles organisations de travail qui s’y déploient inexorablement. SUD exige de l’information transparente et l’application sincère des accords d’entreprise en vigueur !
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À lire
"Le télétravail risque d’enfermer chacun un peu plus dans un sentiment d’impuissance et de vulnérabilité, et de le confiner solitairement dans le lien de subordination qui caractérise la relation salariale. » Daniele Linhart
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Procès Lombard - Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu’ils font
Les témoignages racontent par le menu toutes les entraves au fonctionnement des instances où la quasi-totalité des délégué-es du personnel ont tenté de tirer la sonnette d’alarme, le mépris ouvert des dirigeants à qui elles ont rapporté la souffrance générale qui régnait dans l’entreprise. Elles témoignent de la détresse que leurs collègues leur adressaient en tant que représentantes, et du refus catégorique des supérieur-es hiérarchiques de l’entendre. Elles dressent enfin la liste des tentatives d’intervention en instance ou à la marge ainsi que des actions collectives qui ne laissent plus aucun doute sur la connaissance que les prévenu-es pouvaient avoir de la situation.
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Sud PTT et Solidaires ont mis en place un site dédié.
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Sud à Orange - Travail détaché, choix d’entreprise discutables… SUD, avec d’autres OS, critiquent les dessous de la sous-traitance dans la fibre
Le sujet de l’externalisation des activités des opérateurs pour le maintien et le déploiement des réseaux fibre est brûlant dans l’actualité des télécoms, à l’heure où Scopelec, l’un des principaux sous-traitants de l’opérateur historique multiplie les tentatives pour survivre après avoir perdu la majorité de ses contrats avec Orange. La direction est critiquée pour son choix d’encourager des entreprises en leur attribuant jusqu’à 90% du marché du réseau alors que celles-ci “sous-traitent en cascade à d’autres entreprises en rang2,3 ou plus… jusqu’à des auto-entrepreneurs !”
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L’avenir des UI Relation Client Centric (RCC) ou l’arbre qui cache la forêt
Nous alertons sur l’avenir sombre qui plane sur les UI et sur nos métiers. SUD exige de l’entreprise la plus grande transparence sur ses projets de transformation qui ne sont pas sans conséquence sur nos vies. SUD défend l’emploi au sein de notre entreprise et demande la réinternalisation des activités sous-traitées ainsi que l’embauche des travailleurs sous-traitants !
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Orange - Assemblée générale : la journée des coups fourrés
Redoutant une assemblée générale plus problématique que prévu, la direction du groupe a fait pression sur l’actionnariat salarié pour qu’il revienne sur son refus de changement de statuts, afin de faire front commun pour imposer la présidence de Jacques Aschenbroich. Au mépris de toutes les règles de gouvernance et avec l’appui, comme chez Engie, de la CFDT.
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La Poste - Le groupe La Poste reconnaît le travail de personnels sans papiers dans ses unités de production… mais refuse toujours de prendre ses responsabilités
La DRH de Géopost, holding du groupe qui chapeaute DPD et Chronopost a reconnu que des salariés sans-papiers « avaient travaillé » dans plusieurs sites du groupe La Poste. C’est une première. Jusqu’alors, le groupe niait toute relation de travail entre La Poste et les travailleurs sans-papiers surexploités dans le secteur du colis. Mais La Poste a annoncé que les contrats liant le groupe à Derichebourg seront résiliés. Ce que font les dirigeant·e·s de La Poste s’apparente au lock-out, c’est-à-dire l’interruption de l’activité décidée par le patronat pendant une grève. Or cette arme antigrève est illicite, mais le système de sous-traitance en cascade permet, de fait, de contourner la loi. Alors que la lutte des travailleurs sans-papiers de RSI, DPD et Chronopost dure depuis plus de cinq mois, les grévistes ne désarment pas. Pour notre part, nous ne sommes pas dupes et continuons à revendiquer que la Poste rende enfin justice à ces travailleurs, en fournissant les documents nécessaires à leur régularisation.
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Numérique - Un tiers des Français a renoncé à effectuer une démarche en ligne
En 2021, 67 % des personnes déclarent avoir effectué au moins une démarche administrative en ligne au cours des douze derniers mois. Cette proportion a doublé en dix ans. Par ailleurs, une personne sur trois déclare avoir renoncé au moins une fois à une démarche en ligne au cours de l’année. Si les trois quarts de ces personnes ont pu effectuer cette démarche d’une autre manière, un quart a renoncé définitivement à l’accomplir.
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Social - Retraite à 65 ans : Macron prépare la guerre antisociale !
Tout au long de la campagne présidentielle, Macron n’a cessé de changer d’argument pour justifier de passer l’âge de la retraite à 65 ans. Lors de la conférence de presse officialisant sa candidature, rien sur un prétendu déficit : « la réforme que je propose est différente de celle de 2017 parce que les conditions macroéconomiques ne sont pas les mêmes... ». Et à une relance d’une journaliste pour savoir quelles économies financeront son projet du quinquennat, Macron répond : « Pour les cinq années qui viennent, je m’engage à 15 milliards d’euros de baisses d’impôts (...). Le financement de ces mesures (un total de 50 milliards toutes mesures confondues) se fera de trois manières : d’une part en dégageant par les réformes 15 milliards, j’y affecte les gains par la réforme des retraites et les gains sur la réforme chômage (...) Donc, 15 milliards sont financés grâce au plein emploi, à la réforme des retraites et à nos investissements de croissance... ». Aucun déficit dans ces mots et dans ses explications et pour cause : il n’y a pas de déficit !
En savoir plus avec SUD
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Pognon de dingue - Les aides publiques aux entreprises privées ont augmenté trois fois plus vite que les aides sociales
Ces dernières années, avant même la pandémie de Covid-19, les aides publiques aux entreprises ont connu une inflation continue, déjà sans transparence et sans conditions sociales, fiscales ou écologiques. Le silence relatif qui accompagne cette augmentation apparemment inexorable contraste avec le battage médiatique sur les aides sociales et leurs coûts.
En savoir plus avec SUD
Discrimination - Pour les droits des LGBTQ+ marchons partout !
À l’heure où les réactionnaires de tous bords sont à l’offensive pour défendre un modèle de société rétrograde, haineux et inégalitaire, où dans de nombreux domaines l’égalité des droits reste encore à conquérir, il est urgent de faire entendre nos revendications. Sud PTT appelle à participer aux différentes mobilisations pour les droits des LGBTQ+. Lesbiennes, Gays, bi·es, trans... : les mois de mai et juin sont ceux des fiertés ! L’enjeu est bien sûr de visibiliser les LGBTQ+, mais surtout de porter haut et fièr·es nos revendications, au boulot et dans l’ensemble de la société ! Pour marcher Fièrement, Encore et toujours, jusqu’à l’égalité !
En savoir plus avec SUD
Féminisme - Accord des gauches, l’affaire des hommes : l’entre soi masculin en politique
Julien Bayou, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ; Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure ; Manuel Bompard et Julien Bayou… les photos se suivent et se ressemblent. Vous nous dites si on vous gêne, les mecs ?
En savoir plus avec LMSI
Inégalités - Covid-19 : Oxfam épingle les « profiteurs » de la crise sanitaire dans un rapport
Ni hasard ni coïncidence. Le rapport que l’organisation Oxfam se veut en résonance avec le Forum économique de Davos. Les 2 500 participants à ce sommet suisse des riches ont disserté sur les risques de récession mondiale liée à l’inflation et la pénurie de matières premières sur fond de conflit en Ukraine. Avec les grandes envolées habituelles sur « le monde d’après », mais sans doute aucune proposition concrète pour réduire les inégalités qui se creusent d’année en année. Oxfam, dont le fer de lance est la lutte contre les inégalités, a donc choisi au même moment de pointer du doigt ceux qui ont amassé des profits exceptionnels durant la crise sanitaire.
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International - Ukraine : une nouvelle loi du travail inacceptable
l’avis du Comité européen d’intégration sur ce document est le suivant : « Le projet de loi dans la rédaction proposée affaiblit le niveau de protection du travail et réduit la portée des droits du travail et des garanties sociales des salariés par rapport à la législation nationale actuelle. Cela est incompatible avec les obligations de l’Ukraine au titre du traité d’association et n’est pas conforme au droit de l’Union européenne.
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Des chiffres et des maux - 1 million de caméras
tout cela pour surveiller l’espace public, qui, de plus en plus, sont équipées de logiciels visant à détecter des comportements « indésirables ». La police utilise la reconnaissance faciale 1 600 fois par jour à partir des 8 millions de visages du fichier TAJ. Rejoignez la plainte collective contre la technopolice.
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