- Édito - Retraites : Le mouvement a commencé fort, amplifions-le pour gagner !
- Débattre pour se mobiliser
- Des meilleurs salaires, c’est aussi plus de rentrées de cotisations sociales
- Femmes et retraite : Aggravation de la précarité
- Retraites : encore un cadeau au patronat !
- Salarié·e·s de la tech : la contre-réforme des retraites ne permettra pas de « sauver notre système de solidarité », mais va l’aggraver durement !
- Orange, Sous-traitance : Un technicien trouve la mort dans un dramatique accident
- Numéros d’urgence : Nouvelle panne chez Orange
- Féminisme : Rapport du Haut Conseil à l’Égalité (HCE) sur le sexisme en France
- Des chiffres et des mots : Beaucoup, beaucoup, beaucoup, ...
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Édito - Retraites : Le mouvement a commencé fort, amplifions-le pour gagner !
La journée de manifestation et de grève du 19 janvier 2023 a été d’une ampleur historique.
Plus de 2 millions de personnes en grève et dans la rue, plus de 15 % à Orange, signifient clairement le rejet massif et profond de ce projet de réforme des retraites injuste et brutal. L’intersyndicale unitaire a appelé à une journée de grève et de manifestation le 31 janvier, avec comme objectif une mobilisation allant crescendo et s’inscrivant dans la durée pour gagner. SUD appelle à amplifier la mobilisation, par toutes les actions possibles : Rassemblements devant les mairies et préfectures, retraites aux flambeaux, réunions et débats publics, tractages, collages, mise en place de banderoles, interpellations d’élu-es locaux ou nationaux (hors extrême droite) etc...
L’ensemble des salarié-es est appelé à se mettre en grève, et plus largement la population d’être dans la rue, le 31 janvier.
Pour SUD, il faut construire des assemblées générales de grévistes pour débattre des suites de la mobilisation et poser la question de la grève reconductible : il va falloir passer à un cran supérieur de la lutte pour faire plier définitivement le gouvernement.
SUD est mobilisé et déterminé à faire retirer ce projet de réforme. Notre force est visible, amplifions le mouvement pour gagner !
Débattre pour se mobiliser
Dans beaucoup de villes de la métropole comme dans celles des départements ultra-marins des manifestations sont prévues le 31 janvier. Partout sur le territoire des réunions publiques ont et vont avoir lieu.
Notre but est d’informer, débattre et se retrouver toutes et tous en grève et en action dans sa ville où son département lors de rassemblement, de réunion publique ou en manifestation.
L’Union Syndicale Sud-Solidaires a mis en place un carte regroupant ces lieux de rendez-vous.
Bien sur elle n’est pas exhaustive donc si vous êtes informée-s de dates de réunions publiques ou de manifestations, rassemblements ou diffusions de tract à la population, vous pouvez nous envoyer cette information nous mettrons à jour la carte.
Pour voir la carte et les rendez-vous en plein écran, cliquer ici.
Pour ajouter de nouveaux rendez-vous, cliquer là.
Des meilleurs salaires, c’est aussi plus de rentrées de cotisations sociales
Cela est un fait, l’équilibre de notre régime de retraite à répartition nécessiterait une augmentation des cotisations retraites de 0,8% soit 14€ par mois pour un personne au SMIC. Mécaniquement on voit bien que si l’on augmente les salaires permettant d’obtenir 14€ de cotisation en plus alors le régime est à l’équilibre.
L’augmentation des salaires est donc une nécessitée pour les retraites mais bien évidemment aussi pour notre vie de tous les jours.
Retrouvez les revendications de Solidaires : cliquez ici
Femmes et retraite : Aggravation de la précarité
Pourquoi cette réforme des retraites est loin d’être une avancée pour l’égalité femmes/hommes ? Pourquoi les femmes seront à nouveau les grandes perdantes de la réforme ? Les travailleuses se mobilisent et s’organisent contre la retraite à 64 ans.
Pour en savoir plus regarder la Vidéo de Solidaires : cliquez ici
Retraites : encore un cadeau au patronat !
Parmi les mesures de la contre-reforme du gouvernement, une consiste à augmenter d’un dixième de points la cotisation vieillesse des employeurs, ce qui serait la preuve que le patronat contribuerait lui aussi à l’équilibre financier de notre système de retraite. Sauf qu’E. Borne a bien pris soin de préciser qu’il est hors de question d’alourdir le « coût du travail » et que cette mesure s’accompagnait en même temps d’une diminution dans une proportion identique de la cotisation employeurs à la caisse « accidents du travail/maladies professionnelles ». Une arnaque à 800 M€ ...
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Salarié·e·s de la tech : la contre-réforme des retraites ne permettra pas de « sauver notre système de solidarité », mais va l’aggraver durement !
Le gouvernement maintient son absurde projet : départ à 64 ans, allongement de la durée de cotisation (jusqu’à 43 ans), etc. Cette contre-réforme pénalisera l’ensemble du monde du travail, et l’informatique ne sera pas épargnée. En effet, entre soucis de santé (souvent liés au rythme de travail) et difficultés de formation face aux évolutions technologiques, rester dans l’emploi au-delà de 50 ans est un parcours du combattant – surtout dans le numérique.
Pour défendre nos retraites, EN LUTTE, EN GRÈVE, EN MANIF !
en savoir plus avec solidaires informatique : cliquez-ici
Orange, Sous-traitance : Un technicien trouve la mort dans un dramatique accident
Le drame s’est produit le 17 janvier 2023 à Sottevast (Manche) lors d’une intervention qui aurait dû être banale. Un technicien d’une entreprise sous-traitante, qui intervenait pour le compte d’Orange, est mort, semble-t-il, étouffé contre une poutre ou un linteau d’un bâtiment. Son collègue aurait été hospitalisé en état de choc. En 2022, à notre connaissance, deux accidents mortels de sous-traitants d’Orange eurent lieu.
Drames de la sous-traitance, de l’externalisation des risques, de la compression des coûts au détriment de la sécurité, de la santé et de la formation, que SUD continue à dénoncer et continue à réclamer la ré-internalisation des activités pour bénéficier de meilleures conditions de travail au sein d’Orange.
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Numéros d’urgence : Nouvelle panne chez Orange
Le 17 janvier, l’accès à trois numéros d’urgence (15, 18, 112) a été très perturbé sur toute la France. Le phénomène se reproduit pour la deuxième fois en moins de deux ans. Une grande partie du territoire aurait été touchée par cette panne, dont les causes ne sont pas pour le moment connues.
En juin 2021, une panne avait déjà affecté les services d’urgence ; causant directement ou indirectement au moins 6 décès dont un enfant de 2 ans. À l’époque, un incident, un "bug", lors du remplacement d’un dispositif au sein d’un serveur avait été avancé. Dans un second temps, un rapport réalisé par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) avait aussi relevé des défaillances managériales, qui avaient retardé la réaction de l’opérateur. La direction était venue devant le CSEC (Comité Social et Economique Central) pour s’expliquer. Mais nous n’avons pas pu vérifier si les recommandations et avis des élu-es avaient été appliqués et suivis. Le rapport d’enquête notait alors : "Il n’y a ainsi aucune mesure particulière de prévue pour des abonnés aussi sensibles que les services d’urgence, hormis une éventuelle approche commerciale renforcée (informations via des équipes dédiées), et ce uniquement pour ceux d’entre eux ayant souscrit un contrat spécifique". De plus, il était pointé les lenteurs d’Orange dans la communication avec le ministère de l’Intérieur et la mise en place de la cellule de crise. Alors que la direction doit présenter son plan stratégique pour l’avenir d’Orange en février 2022,
SUD exige l’arrêt des réorganisations et des suppressions de poste. Celles-ci poursuivent le démantèlement des services qui ne sont plus à même d’assurer la qualité due aux usager-ères.
Féminisme : Rapport du Haut Conseil à l’Égalité (HCE) sur le sexisme en France
Aggravation des violences sexistes, permanence des stéréotypes masculinistes chez les hommes (et notamment les - de 35 ans), phénomène de backlash, ..., c’est glaçant.
Dans son rapport, le HCE énumère les nombreuses campagnes de dénigrement et les cyberviolences vécues par les femmes en ligne, comme dans l’affaire Johnny Depp/Amber Heard ou à travers les propos violents de l’influenceur masculiniste Andrew Tate. Ces exemples, appuyés par les travaux de la journaliste Lucie Ronfaut et de l’autrice et militante Rose Lamy, montrent que les instances officielles, comme le HCE ou bien les médias généralistes, prennent (enfin) en compte ce qui se passe en ligne. Car les cyberviolences (cyberharcèlement, violences sexistes et sexuelles, intimidation…) sont dans le continuum des violences de la « vraie vie ». « Il faut reconnaître le travail des associations, des féministes plus largement, mais il manque toujours un effort politique. "Car une des sources des violences, c’est justement cette pensée masculiniste » défend Chloé Thibaud de la news "La Pause Simone". Cette dernière se dit « pas très optimiste » sur l’avenir et sur le traitement des rhétoriques masculinistes : « chaque fois que des mots apparaissent, ils sont tournés en ridicule, et on ne fait pas état de leur dangerosité ».
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Des chiffres et des mots : Beaucoup, beaucoup, beaucoup, ...
Pourquoi ne sauve-t-on pas les retraites de la même manière qu’on a sauvé les banques ? On vient de sauver les banques en leur donnant de l’argent, beaucoup d’argent d’ailleurs, tandis que, pour « sauver » les retraites, depuis vingt ans on ne fait que leur ôter de l’argent, principalement par le gel du taux des cotisations patronales. N’est-ce pas étrange ? L’hôpital public aussi, on le sauve à coups de fermetures d’établissements et de suppressions de postes, de même qu’on « sauve » les emplois de tant d’entreprises en en supprimant une partie et en réduisant le salaire des restants. Sauver par la saignée ... D’autant plus qu’il y a trente ans que cette thérapeutique dure et que nous voyons bien que ces sauvetages ne sauvent que les actionnaires.
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