Sud, à la rencontre de Stéphane Richard

Le 27 juin, Sud rencontrait Stéphane Richard ; ce fut l’occasion d’aborder plusieurs points avec lui...

Le manque de recrutement, le non-remplacement des départs en retraite ou TPS, ont finit par désorganiser les services, épuiser les salarié-es sollicités à tout bout de champ pour palier aux carences et économie sur l’emploi que réalise l’entreprise sur notre dos. Nous avons alerté sur la situation tendue sur l’emploi et les conditions de travail. L’entreprise présentera un bilan emploi en septembre et nous interviendrons pour faire comprendre qu’il est plus que temps de recruter. Nous avons rappelé que les 8 % d’augmentation des dividendes aux actionnaires auraient permis 4 000 recrutements.

Il va de soi que nous avons porté les revendications des salarié-es concernant la pétition demandant le versement d’une prime exceptionnelle de 500 € tout de suite en compensation du manque à gagner sur la participation et intéressement versé en 2017, que nous jugeons un juste retour pour ceux et celle qui créent chaque jour la richesse de cette entreprise. Pétition qui a réuni quasiment 10 000 signatures !!! Le PDG nous l’a dit, cela coûterait trop cher !

Pendant ce temps, c’est 1000 actions pour les "Top leaders" et 2000 pour les cadres exécutifs, soit au cours d’aujourd’hui, 15 000 € et 30 000 €. Comble de tout, ces mêmes 1200 privilégié-es, décollaient le jour même pour un séminaire au Maroc estimé à plusieurs millions d’euros !

Concernant la rumeur d’un nouveau TPS : intox ! Le TPS en cours est valable pendant encore 18 mois et rien n’est décidé à ce stade.

Sur la possibilité d’un désengagement de l’État dans le capital d’Orange, Stéphane Richard nous a dit que c’était une hypothèse ; pas d’inquiétude selon le PDG pour les fonctionnaires si tel était le cas, il demanderait d’anticiper le principe de revoyure qui permet actuellement aux salarié-es fonctionnaire de travailler au sein de la Société Anonyme et demanderait des garanties pour ses personnels. Il a aussi confirmé qu’il serait partant pour un 3ème mandat à la tête d’Orange (si les salarié-es, le Conseil d’Administration et l’État sont d’accord).

Ce que veulent les salarié-es et Sud, c’est de la reconnaissance, de bonnes conditions de travail et plus de justice sociale sur le partage des richesses de cette entreprise ! Logique, non ?

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