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En janvier dernier, la grève a été plutôt bien suivie et a percuté de plein fouet les certitudes de nos patrons. Et oui, il est possible de mobiliser sur tout le périmètre d’une convention collective ! Evidemment, nous pouvons faire mieux et d’ailleurs nous allons faire mieux le 13 mars prochain !
Dans cet article vous retrouverez 2 vidéos dont une faite avec nos camarades grecs qui seront aussi en grève le 13 mars.
Toutes et tous en grève le 08 mars !
Ce jour symbolique n’est pas qu’une grève de femmes mais une grève féministe, qui s’inscrit dans une lutte commune des femmes et des hommes de toute l’année car, quand la situation des femmes s’améliore, cela profite à tout le monde, comme constaté à maintes reprises lors des conquis d’amélioration des conditions de travail.
Cette année les salaires postaux baissent mécaniquement compte tenu des 4,9 % d’inflation officielle en 2023. On se demande si La Poste qui propose des augmentations de 3,5 % tout compris avec accord au lieu de 3,2 % sans accord trouvera un pigeon pour signer une diminution de nos revenus.
La fédération Sud PTT propose la date du 02 avril pour construire un mouvement collectif et une grève qui imposent une réelle augmentation de nos salaires, l’arrêt de l’usage de la précarité et un autre chemin que le tout business. La vidéo incluse ici se propose d’éclairer notre proposition.
Après le conseil d’administration du 29 février 2024, les signataires de l’accord d’intéressement et de son avenant 2021-2023 ont appris le montant alloué aux postier·es de la maison mère pour l’année 2023 soit 524,47€ nets. Une pilule difficile à digérer après une petite embellie l’année dernière qui avait vu plus de 800€ atterrir sur nos comptes.
Depuis plusieurs semaines, avec des moments plus forts les 6 et 15 février, les grèves et débrayages grandissent à La Poste, en Gironde, dans le Nord, dans le Gers, en Loire-Atlantique, dans la région parisienne… Ces actions doivent continuer, particulièrement le 28 février, alors que se tiendra une instance de négociation salariale.
Ces dynamiques, ainsi que celles qui apparaitront en mars, permettront de construire une grève reconductible d’ampleur, que nous proposons à partir du 2 avril.
Le SMIC était à 1229 € nets en janvier 2021 et est aujourd’hui à 1398 €.Le salaire d’un·e postier·e (facteur·ice) débutant·e sera, à l’été 2024, de 1450 €. Avec 20 ans d’ancienneté il sera entre 1530 € et 1550 € environ. Superbe augmentation
Après les jérémiades habituelles sur la baisse du courrier, la négation de l’inflation (y en a plus, tu l’as pas vu ?) et les chansons sur les super revenus des postier·es, la direction de La Poste annonce des augmentations salariales qui ne couvrent pas celle des prix. En résumé nos revenus et salaires ont baissé ces dernières années et cela pourrait être de même en 2024.
La Poste ne comprend pas pourquoi nous sommes en désaccord car :
« Les salaires sont attractifs, bien au-dessus du marché et c’est pour cela que des gens viennent travailler à La Poste et y restent ».
En date du 25 janvier 2024, le tribunal judiciaire de Bordeaux vient de condamner lourdement La Poste dans une affaire portée par l’intersyndicale SUD/CGT de la Gironde et portant sur le droit de grève. Depuis des années, La Poste prélevait des jours de salaire sur les jours de repos consécutifs à une grève... y compris les dimanches et jours fériés ! Condamnée de multiples fois aux prud’hommes, près de 15 fois, par- tout en France, elle continuait d’opérer ces prélèvement abusifs car elle faisait appel de toutes les décisions. Le tribunal judiciaire de Bordeaux vient de mettre un coup d’arrêt à cette logique.
En juin dernier, la Mutuelle Générale a dénoncé le contrat qui la liait à La Poste, en raison du régime déficitaire dû essentiellement à une augmentation des arrêts maladie des postier·es. Depuis plusieurs années, c’était déjà le cas, mais les prévisions pour 2024 étaient pire (même si elles ont été revues à la baisse en cours de négociations…). La Poste a donc réuni les organisations syndicales, tout en annonçant d’entrée qu’elle n’augmenterait pas la part de l’entreprise ou de façon marginale pour équilibrer le régime.
Depuis le 1er janvier dernier et l’augmentation du SMIC de 1,13%, près de six coefficients de la convention collective de la P2ST sont en-dessous du SMIC. Le collège agent de maîtrise est aujourd’hui en ligne de mire à quelques dizaines d’euros au-dessus.
L’intersyndicale de notre convention collective veut en finir avec le passé et obtenir de vraies négociations salariales dans la branche pour que les salarié-es soient enfin reconnus, avec des salaires à la hauteur des compétences ainsi que des conditions de travail dignes.
Zéro CDI, réorg’permanentes, PIC menacées, tickets resto à gogo :
la meilleure défense, c’est l’attaque !
SUD ne signera pas cet accord qui n’inscrit aucun recrutement de CDI, qui accompagne les réorganisations incessantes et les salaires toujours au plancher.
POUR UNE RÉELLE AUGMENTATION DES SALAIRES, POUR DES EMPLOIS, POUR LES
PRÉCAIRES, CONTRE LES RÉORGANISATIONS AU COURRIER/COLIS ET LES
FERMETURES DE PIC, PRÉPARONS COLLECTIVEMENT UNE GRÈVE EN AVRIL !
Le lundi 8 janvier 2024 l’ensemble des organisations syndicales postales de Mayotte (CGT, UNSA, FO, SUD) communiquaient conjointement pour dénoncer les propos scandaleux tenus par un directeur commercial. Le 14 décembre 2023, lors de la présentation du Plan d’Action Commerciale et de Services, ce monsieur a tranquillement déclaré « il y a trop de noirs dans la salle » devant une assemblée de postier·es.
Dire que cette sortie raciste est scandaleuse serait un énorme euphémisme et la direction de La Poste, grande pourvoyeuse de discours sur l’égalité et bienveillance, aurait dû réagir à hauteur. Cela n’a pas été le cas.
Une “négociation” au pas de course ! La direction du Groupe n’est jamais présente ! Sa présence est pourtant indispensable avec un projet concernant plus de 5000 salarié-es ! Rendez-vous devant le Siège de la Poste le 24 janvier pour obtenir des réponses !
Rassemblement devant le Siège de la Poste
Mercredi 24 janvier à partir de 10 heures
9 rue du Colonel Pierre Avia, 75015 Paris
Le 1er janvier voit la sempiternelle hausse des tarifs postaux avec des moyennes de +10% pour les produits d’une gamme qui ne cesse de perdre en efficacité et en qualité de service. La direction de La Poste, clairement installée dans la spirale d’extinction du service universel du courrier, accumule les échecs commerciaux. Côté service public ce n’est pas mieux, après le fiasco de la fin du timbre rouge et l’ineptie de la e-lettre, les fermetures de bureaux de poste sous la coupe de la Banque Postale, la place de La Poste comme service public de proximité se pose plus que jamais en ces temps de crise.
Proposée en mode « très belle aventure » pour « répondre aux attentes des nouvelles générations » par les patrons de la banque postale, la filiale accumule les pertes et souligne encore une fois les problèmes liés à ce type de modèle. Sans droit au découvert, non accessible aux interdits bancaires, en fait sans
avantages particuliers, la fausse bonne idée de la banque postale aura juste révélé le suivisme de piètres stratèges fascinés par les fintechs ou assurtechs.
Le reclassement des salarié·e·s de la French Bank ne sera pas une partie de plaisir comme l’affirme la direction de LBP et du groupe. Après MEDIAPOST c’est une très mauvaise nouvelle pour le groupe qui paye les errements financiers des dirigeants.
Un débat nauséabond s’est mis en place autour du projet de loi asile immigration porté par le gouvernement. Ce texte, déjà dangereux à la base pour les droits des personnes étrangères vivant en France, risque de le devenir encore plus après son rejet par l’Assemblée nationale.
Les Unions Régionales CGT- FSU- Solidaires- CFDT- UNSA- UNEF
d’Île-de-France appellent à participer massivement à la manifestation du lundi 18 décembre à 17h place de l’Opéra dans le cadre de la journée internationale des migrant.e.s.
C’est la première fois qu’une entreprise française se fait reprendre
par la justice en matière de devoir de vigilance, avec la circonstance aggravante qu’il s’agit d’un employeur public. Ce délibéré donne enfin largement droit à nos demandes en matière de vigilance sur les risques que le groupe La Poste fait courir à ses travailleurs sous-traitants.
Ces derniers mois une résurgence des luttes démontre qu’il est possible de combattre la logique patronale et d’obtenir des reculs significatifs des directions, y compris localement. Cet info luttes vient tenter de mettre en lumière les grèves qui se sont déroulées autour du mois de novembre afin de populariser ces mouvements. Pour la fédération sud PTT, il serait grand temps de tenter et réussir enfin à unifier les diverses grèves et d’imposer un véritable rapport de force capable de faire plier La Poste