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La démarche Responsabilité Sociale et Environnementale de La Poste repose sur une large communication vantant sans relâche les vertus de l’opérateur public. Le groupe La Poste serait un parangon de vertus sociale et environnementale.
On n’a pas besoin de gratter beaucoup ce vernis bien luisant pour réaliser que la stratégie des dirigeants du premier service public de proximité n’est ni sociale, ni sociétale, ni écologique.
En cette période de crise sanitaire, la seule vraie urgence est la protection de la santé des personnels d’Orange.
Alors que le gel des réorganisations a été demandé par toutes les organisations syndicales au CSEC, ainsi que par nos élu.es SUD sur certains CSE, lors des réunions d’informations et d’échanges de certaines unités, l’entreprise continue ses restructurations.
Une vidéo de SUD PTT dans le cadre de la campagne CA 2020 : le pouvoir d’achat des postiers baisse ou stagne alors que celui des plus hauts revenus ne cesse d’augmenter. Tous les ans, les dividendes partent dans les poches des actionnaires au lieu de celles des postier·es, il faut que cela cesse.
La Poste a lancé fin septembre la négociation de l’accord social qui accompagnera le (début) du futur « plan stratégique 2021-2030 ». Les premiers thèmes mis sur la table ne laissent planer aucun doute. Les orientations de l’entreprise n’ont pas changé, on prend les mêmes, et on recommence ! Quant aux postier-es, ils devront subir de nouvelles transformations et être en capacité d’intégrer de nouveaux métiers.
La direction plonge des centaines d’ancien·nes postier·es dans la misère.
Pour les indemnisations chômage La Poste est dite en auto-assurance, c’est à dire qu’elle gère elle-même les indemnisations (hors gestion du "retour à l’emploi" et des actualisations) sans contribuer à l’assurance chômage. En d’autres termes, elle est exemptée de cotisations et se doit de reverser l’argent économisé aux personnes qui dépendent d’elle
Fin septembre, 24 coursiers de Stuart, filiale de La Poste spécialisée dans les livraisons, ont appris que leurs patrons se débarrassaient d’eux. La méthode a été des plus brutales, ils se sont en effet vus interdire l’accès à la plateforme informatique de l’entreprise, et donc de tout moyen de travailler.
Lors du Comité de Groupe Européen (CGE) d’octobre, Orange a présenté le projet intitulé « Edison », de son côté la direction d’OBSL l’a présenté, mercredi 14 octobre, aux représentantes des salarié-es anglais ; Ce projet vise à saborder le navire ni plus ni moins.
La mise en vente des licences 5G pose la question de la stratégie gouvernementale en matière de télécommunications. Quelle est l’utilité de cette technologie ? Sera-t-elle accessible à toutes et tous, pratiquement et financièrement ? Quel contrôle sur son développement sur les territoires ? Quels sont ses impacts sur la santé ? Sur l’environnement ?
La direction du groupe public vient en effet de mettre sur la table un projet de réorganisation profonde de la branche courrier colis. Ce projet a été refusé par deux fois, le 15 septembre, et ce jour 23 septembre, par l’ensemble des organisations syndicales siégeant au comité technique national.
Ce 15 septembre se tenait une réunion de suivi des procédures de réparation, suite au procès de France Télécom sanctionnant la crise sociale de 2007-2010… Si le dispositif fonctionne plutôt bien avec plus de 1.000 dossiers déposés, la direction souhaite mettre pourtant fin aux dépôts de nouveaux dossiers pour le 31 octobre, contre l’avis unanime des fédérations syndicales !
Leur monde d’après ressemble comme deux gouttes d’eau au monde d’avant : toujours les mêmes qui prennent les mauvais coups, que la crise soit financière, économique ou sanitaire ! Et il faudrait payer l’incurie gouvernementale ? Il n’en est pas question !
Alors que la crise a montré avec plus d’acuité que le lien social exercé chaque jour par les postier·e·s est essentiel à la population, la direction s’obstine à jouer une toute autre carte. Elle veut en finir le plus vite possible avec le service public postal.
Une fois de plus les chiffres ne font que confirmer ce que Sud dénonce régulièrement : des suppressions d’emplois massives, la dégradation des conditions de travail, des organisations du travail pathogènes et toujours de nombreuses inégalités...Evidemment, cela n’a pas empêché les 10 plus grosses rémunérations du groupe de s’augmenter de 11,68 % en 3 ans.
Cinq mois après la fin de l’actionnariat majoritaire de l’état, le maintien du statut de société anonyme est pour nous posé. De la même façon, comme nous le réclamons depuis des années, c’est un débat avec l’ensemble de la population, des associations et des postier·e·s qui doit être mis en place pour l’avenir du service public postal.